Succession après un décès : démarches, rôle du notaire, frais et délais.

Le décès d’un proche implique de nombreuses démarches administratives et juridiques, notamment pour la gestion de son patrimoine. De la déclaration du décès à la répartition des biens entre les héritiers, en passant par l’existence éventuelle d’un testament ou d’une donation, chaque étape demande rigueur, pièces justificatives et parfois l’appui d’un professionnel du droit, comme un notaire.

Cet article vous accompagne à travers les principales formalités, vous précise à quel moment faire appel à un notaire, comment obtenir un acte de notoriété, et vous éclaire sur vos droits et responsabilités en tant qu’héritier, conjoint survivant ou bénéficiaire.

Démarches à effectuer après un décès : les premières formalités

Dès le jour du décès, certaines démarches doivent être engagées dans un délai très court.

Déclarer le décès à la mairie

Le décès doit être déclaré à la mairie du lieu où il est survenu dans les 24 heures, sauf week-ends et jours fériés. Cette déclaration est faite par un proche, les pompes funèbres ou l’établissement de santé, à partir du certificat de décès établi par un médecin.

Documents à fournir :

  • Certificat de décès,
  • Carte d’identité du défunt,
  • Livret de famille ou acte de naissance.

Prévenir les organismes concernés

Dans les jours qui suivent un décès, il est essentiel que la famille informe rapidement les organismes concernés. Cela inclut les caisses de retraite, tant de base que complémentaires, les assurances (vie ou prévoyance), la caisse d’Assurance Maladie, la banque du défunt, ainsi que son employeur ou Pôle emploi s’il était encore en activité. Ces démarches permettent de mettre à jour les dossiers administratifs et d’éviter d’éventuels retards dans le versement des aides ou la gestion des comptes.

 

Le notaire après un décès : est-il obligatoire ?

Quand faut-il contacter un notaire ?

Faire appel à un notaire est obligatoire si :

  • Le défunt a laissé un testament ou une donation,
  • Il possédait un bien immobilier,
  • La succession dépasse un certain montant de l’actif brut,
  • Il y a une donation au dernier vivant ou une demande d’attestation de propriété immobilière.

Le notaire est l’officier public habilité à établir les actes nécessaires à la dévolution successorale.

Peut-on régler une succession sans notaire ?

Oui, dans des cas simples : pas de biens immobiliers, aucun testament ou donation, héritiers en ligne directe (enfants, parents), actif brut faible. Mais cela reste déconseillé si plusieurs héritiers doivent se partager les biens.

 

Le rôle du notaire dans le règlement de la succession

Établissement de l’acte de notoriété

C’est l’acte qui officialise le lien de parenté entre le défunt et les héritiers. Il est indispensable pour accéder aux comptes bancaires ou entamer le partage des biens. Il faudra fournir, l’acte de naissance et le certificat de décès du défunt, les actes de naissances des héritiers et tout document prouvant un testament ou une donation.

Évaluation du patrimoine du défunt

Le notaire devra établir la liste complète des biens (immeubles, comptes, assurance vie, véhicule, etc,…), le passif de la succession (dettes, prêts, créanciers) et répartir l’actif net. Le montant de la succession servira au calcul des droits de succession dus par les héritiers.

 

Étapes du règlement de la succession

Étape 1 : Identification des héritiers

Grâce au fichier central des dispositions de dernières volontés (FCDDV), le notaire vérifie s’il existe un testament, une donation, ou un contrat d’assurance vie.

Étape 2 : Établissement du partage

Une fois tous les éléments réunis, le notaire :

  • Propose un partage à l’amiable entre les héritiers,
  • Ou dresse un acte de partage formel.

Le processus peut durer entre 6 et 12 mois, selon la complexité.

 

Les frais de notaire et coûts de succession

Que comprennent les frais ?

Les frais de notaire liés à une succession regroupent plusieurs éléments : les droits d’enregistrement versés à l’État, les débours (c’est-à-dire les frais avancés pour le compte du client), ainsi que les émoluments, qui sont les honoraires réglementés du notaire.

Le montant total varie selon plusieurs critères, comme la valeur des biens transmis, la complexité du dossier ou encore le nombre d’actes juridiques à établir.
À titre indicatif, pour une succession estimée à 100 000 €, les frais de notaire peuvent s’élever entre 1 200 et 2 000 €.

 

L’accompagnement Sorenir

Sorenir vous accompagne dans toutes vos démarches administratives après un décès, en vous proposant une offre complète pour alléger votre charge mentale. Grâce à son service d’investigation unique, Sorenir intervient en parallèle de la succession afin d’identifier et de débloquer vos droits (capitaux décès, assurances vie, prévoyance, etc.).

De la résiliation des contrats et abonnements à l’enregistrement de la pension de réversion, nous coordonnons l’ensemble des démarches et en assurons le suivi jusqu’à la clôture de la mission.

Sorenir s'occupe de toutes les démarches administratives après décès

Dès lors que vous nous confiez une mission, nous avons à cœur de la réaliser dans les meilleures conditions. Vous êtes ainsi délesté d’un poids que ne devrait pas être le vôtre et vous pouvez vous concentrer sur ce qui compte vraiment : faire votre deuil.

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